Le 22 février 2007, Jacques Attali écrivait dans l'Express un article intitulé "Les deux France" dans lequel il déclarait en introduction : "le gagnant sera celui qui donnera aux Français confiance dans leur avenir". C'était quelques semaines avant les présidentielles ; les deux candidats principaux étaient Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Je vous invite à aller lire l'article sur son site internet.
Comment peut-on avancer si l'on s'attache continuellement au passé ? On connaît tous le proverbe "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" (La Fontaine, Le petit poisson et le pêcheur), mais il faut de temps en temps savoir se projeter dans l'avenir et prendre des risques tout en sachant que prendre des risques, c'est aussi s'exposer à la possibilité de perdre (l'exemple des startup qui doivent lever des fonds pour payer leurs employés alors qu'il n'y encore aucune rentrée d'argent est très significatif !). De la même manière, si on prend position ou si on émet un avis sur quelque chose, on s'expose aux critiques des personnes qu'on fréquente. En même temps, si on était d'accord sur tout avec tout le monde, aucune évolution se profilerait à l'horizon. Ces derniers jours, j'ai discuté avec des gens des milieux politiques et associatifs et je peux vous garantir qu'il y a des hommes et des femmes qui en veulent !
Récemment, j'entendais encore : "Ce n'est quand même pas au maire de se déplacer pour aller repeindre les façades des commerces !".
A méditer...
Si vous avez le temps, je vous invite à lire le rapport Attali (245 pages !) ou tout du moins une synthèse (34 pages...)
Liens complémentaires :
En évoquant l'exemple des startup, j'ai repensé à un article du blog Simple Entrepreneur "La gratuité dans le web, une illusion à long terme ?". Article très intéressant qui met en évidence les liens entre la publicité, les internautes, les créateurs d'entreprises, bref... Un article à ne pas manquer.
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